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Echelle pour l’escalade sportive

Pour évaluer la difficulté, on utilise un chiffre arabe suivi d’une lettre: a, b ou c, ou a représente une difficulté moindre par rapport à b ou c. Cette cotation peut être suivie éventuellement d’un signe + ou – pour affiner l’évaluation de la difficulté.
Par exemple : 5c+

DegrésDescription
1Faibles difficultés. Les mains sont nécessaires pour le maintien de l’équilibre. Les débutants doivent être assurés par la corde.
2Difficultés modérées. Progression moyennant combinaisons simples de prises pour les pieds et les mains.
3a – 4cTerrain relativement facile. Convient pour les premiers pas ou pour une pratique irrégulière.
5a – 5cConvient pour une pratique régulière.
6a – 6cDemande une pratique régulière tout au long de l’année.
7a – 7bGestuelle évoluée et exigences physiques et psychiques très marquées.
7c – 8bHaute difficulté, demande un entraînement très poussé. Niveau réalisable généralement « après travail ».
8c – 9bRéservé à une élite de grimpeurs professionnels.
9cNiveau maximum actuel, il n’existe actuellement qu’une seule voie de ce niveau dans le monde.

Echelle CAS pour la montagne et haute montagne

On utilise un système de cotation global qui classifie les courses de F (Facile) à ABO (ABOminable). La cotation peut être affinée par un signe + ou -.
Attention : A cotation de difficulté technique égale (cotation rocher), l’altitude, le poids du sac, la longueur, le peu d’équipement en place, l’environnement, tout cela modifie totalement la donne. Il est prudent de ne pas aller jusqu’à son niveau maximum de falaise.
Dans les topos, il est souvent associé le niveau technique le plus difficile de la course en utilisant l’échelle de cotation pour l’escalade, AD/4a.

Par exemple : L’arête du Hornly au Cervin (voie normale suisse) est cotée globalement D. Alors que la cotation rocher est cotée 2c. La difficulté principale consiste à trouver le cheminement, éviter les rochers friables et l’altitude. C’est beaucoup plus difficile que de grimper du 2c quelque part au soleil. Sur le topo la cotation pour cette voie est D/2c.

Avertissement : Ces cotations sont données pour des conditions météorologiques idéales. Une chute de neige récente, du brouillard, la température, le vent ou l’orage peuvent changer considérablement le niveau de difficulté.

Cotation globaleDescriptionExemple
F
Facile
Marche facile, éboulis, arête de blocs facile < 3.
Glacier peu pentu.
Les voies normales : Pigne d’Arolla, Tête Blanche, Bishorn, Breithorn, Pigne de la Lé, Rosablanche, La Luette.
PD
Peu difficile
« Demande une plus grande sûreté de pas, passages d’escalade clairement disposés et sans problème.
Glacier en général peu raide, courts passages plus raides. »
Les voies normales :
Mont Blanc,
Aiguille du Tour,
Weissmies,
Combin de Corbassière,
Petite aiguille Verte.
AD
Assez Difficile
Demande une bonne habitude du terrain escarpé. Progression en corde tendue avec passages de degré 4, ocasionnellement assurage avec relais. Glacier pentu passages jusqu’à 50°, petite rimaie, nombreuses crevasses. Cordée maîtrisant plusieurs techniques de progression.Aiguille de la Tsa : face E,
Grand Cornier : arête SW,
Aiguillle du Midi : arête des Cosmiques,
Mont Collon : voie normale,
Mont Blanc de Cheilon : traversée E – SW.
D
Difficile
Demande une bonne expérience de l’escalade et un bon sens de l’itinéraire, un pied très sûr. Progression de relais en relais sur de longues sections en degré 4 ou 5. Glaciers ou pentes de neige très raides, rimaie importante.Cervin : arête du Hörnli,
Aiguilles Dorées : traversée E – W,
Obergabelhorn : face N.
TD
Très Difficile
Assurage avec relais constament nécessairedans les sections difficiles, escalade continuellement exigeante.Mont-Blanc : Grand pilier d’angle,
Grandes Jorasses : Le linceul.
ED
Extrêmement
Difficile
Ascension de parois demandant un très grand engagement. Grandes difficultés constantes. Itinéraire complexe. Retraite compliquée, voir impossible.Eiger : Face nord, voie Heckmair ,
Grandes Jorasses : Eperon Walker,
Les Drus : Directe Américaine,
Cervin : Face nord, voie Bonatti.

Echelle CAS pour la cotation des randonnées

La limite entre les niveaux T5, T6 et la cotation montagne F et parfois floue. On distingue généralement la cotation randonnée du fait que les difficultés sont moins soutenues, que les glaciers sont dépourvu de neige et que les crevasses éventuelles sont apparentes.

Cotation Globale
randonnée
DescriptionExemple
T1
Randonnée
Chemin ou sentier bien tracé. Les endroits exposés (si il y en a) sont très bien protégés. Tous risques d’accident peuvent être évités avec un comportement normal.
Si balisé aux normes FSTP : jaune.
Aucune, convient aussi en « baskets ».
L’orientation ne pose pas de problème.
T2
Randonnée en montagne
Chemin ou sentier avec tracé ininterrompu et montées régulières. Terrain parfois raide , risque de chute pas exclus.
Si balisé aux normes FSTP : blanc – rouge – blanc
Avoir le pied sûr, chaussures de trekking recommandées.
Capacités élémentaires d’orientation.
T3
Randonnée en montagne exigeante
Sentier pas forcément visible dans le terrain, les passages exposés peuvent être assurés avec des cordes ou des chaînes; éventuellement appui des mains pour l’équilibre. Quelques passages exposés avec risques de chute, pierrier, pentes mélées de rochers sans chemin.
Si balisé aux normes FSTP : blanc – rouge – blanc
Avoir le pied très sûr, bonnes chaussures de trekking. Capacités d’orientation moyennes.
Expérience élémentaires de la montagne
T4
randonnée alpine
Sentier parfois manquant, l’aide des mains parfois nécessaire pour progresser. Terrain assez exposé, pentes herbeuses délicates, pentes herbeuses mélées de rochers. Névés faciles et passages sur glace non recouverts de neige.
Si balisé aux normes FSTP : blanc – bleu – blanc.
Etre familier du terrain exposé, chaussures de trekking rigides. Capacité d’évaluation du terrain et bonnes capacités d’orientation.
Expérience alpine : en cas de mauvais temps le repli peut être difficile.
T5
randonnée alpine exigeante
Souvent sans chemin, quelques passages d’escalade facile. Terrain exposé difficile, pentes mélées de rochers. Glaciers et névés présentant un risque de glissade.
Si balisé : blanc – bleu – blanc.
Chaussures de montagne. Evaluation sûre du terrain et très bonnes capacités d’orientation. Bonne expérience alpine et connaissances élémentaires du maniement du piolet et de la corde.
T6
randonnée alpine difficile
La plupart du temps sans chemin, passages d’escalade jusqu’à II. Souvent très exposé , pentes mélées de rochers délicates. Glaciers sans neige avec risque de glissade.
En général non balisé.
Excellentes capacités d’orientation. Expérience alpine confirmée et habitude de l’utilisation du matériel techique d’alpinisme.

 

Echelle CAS pour la cotation des courses en raquettes

Degré Terrain Dangers Exigences Courses exemples
WT1
Randonnée facile en raquettes
< 25°. Dans l'ensemble plat ou peu raide Pas de pentes raides à proximité immédiate Pas de danger d’avalanche Pas de danger de glissade ou de chute Connaissances en avalanches pas nécessaires Petit Môle: faible pente et chemin large en forêt.
WT2
Randonnée en raquettes
< 25°. Dans l'ensemble plat ou peu raide Pentes raides à proximité Danger d’avalanche Pas de danger de glissade ou de chute Connaissances de l’évaluation de la situation en matière d’avalanches Col Ratti: depuis le col de l’Encrenaz. pente le plus souvent faible, pas de fil conducteur évident à suivre en cas de visibilité réduite
Col de la Golèse: depuis les Allamands. Faible pente, chemin bien visible sur le bas mais plus sur la fin.
WT3
Randonnée exigeante en raquettes
< 30°. Dans l'ensemble peu à modérément raide Courts passages raides Danger d’avalanche Faible danger de glissade, glissades courtes se terminant sans risques Connaissances de l’évaluation de la situation en matière d’avalanches Pointe d’Andey: La dernière pente nécessite des lacets à la montée.
Sur Cou: La pente nécessite des lacets à la montée.
WT4
Course en raquettes
< 30°. Modérément raide et/ou traversées de pentes. Partiellement mêlés de rochers. Glacier peu crevassé. Danger d’avalanche Danger de glissade avec risque de blessures. Faible risque de chute Bonnes connaissances de l’évaluation de la situation en matière d’avalanches Bonne technique de marche. Connaissances alpines élémentaires Tête de Bostan: Quelques passages où la pente est plus forte. Un passage étroit.
WT5
Course alpine en raquettes
< 35°. Raide et/ou traversées de pentes et/ou barres rocheuses. Glacier Danger d’avalanche Risque de chute. Risque de chute en crevasse. Dangers alpins Bonnes connaissances de l’évaluation de la situation en matière d’avalanches Bonnes connaissances alpines. Sûreté du pas Face S de la Pointe d’Uble: Longue pente à un peu plus de 30°.
Face S du Môle: Longue pente à un peu plus de 30°.
Haute-Pointe: Le haut de la combe dépasse largement les 30°.
WT6
Course alpine exigeante en raquettes
> 35°. Très raide Passages exigeants et/ou traversées de pentes et/ou barres rocheuses. Glacier fortement crevassé Danger d’avalanche Risque de chute. Risque de chute en crevasse. Dangers alpins Connaissances de l’évaluation de la situation en matière d’avalanches Excellentes connaissances alpines. Sûreté du pas dans le rocher, la neige et la glace « Face W de la Pointe d’Uble: Longue pente près de 40°.
Face NW du Môle: Un passage à plus de 40°.
Pointe Blanche par le col du Rasoir: Nécessite crampons/piolet pour la portion après le col. »

Echelle CAS pour ski de randonnée

Degré Pente Degré d’exposition Forme du terrain
Montée et descente
Passages étroitsExemples
F (+)
Facile
jusqu’ à 30° pas de risque de glissade.terrain doux, vallonné, sol égal.pas de passages étroits. Pointe de la Gay, Croix de l’Ecuelle, La Berte.
PD (- +)
Peu difficile
dès 30° risque de courtes glissades se terminant en pente douce.en général, larges pentes avec quelques brefs raidillons. Possibilité d’éviter les obstacles (conversions nécessaires).courts et peu escarpés.Pointe d’Areu, Aiguille Verte du Chinaillon, La Tournette, col du Tour Noir, Pointe de Chalune.
AD (- +)
Assez difficile
dès 35° risque de glissades plus longues, possibilité de freiner (risque de blessures).brefs raidillons sans possibilité d’évitement, les obstacles sur des pentes modérées exigent de bonnes réactions (assurer ses conversions).courts, mais raides.Point de la Blonière, Les Avoudrues, Trou de la Mouche, Tête Pelouse (Aravis), traversée des Dômes de Miage (descente par Amancette).
D (- +)
Difficile
dès 40° risque de longues glissades débouchant parfois sur des pentes raides (danger de mort) pentes raides ne pouvant pas être évitées. Nombreux obstacles exigeant une bonne maîtrise de la technique de descente longs et raides. Virages courts possibles pour les bons skieurs Aiguille d’Argentière (par le glacier du Milieu), Mont de Grange (couloir de Chemine),Mont Blanc (par les 3 Monts et face Nord.
TD (- +)
Très difficile
dès 45° risque de glissades débouchant sur des pentes raides (danger de mort) terrain généralement très raide, souvent coupé de barres rocheuses. Obstacles nombreux et rapprochés longs et très raides. A surmonter par des dérapages et des sauts Aiguille Verte (couloir Whimper), Obergabelhorn (face Nord), Mont Rose (couloir Marinelli).
ED (- +)
Extrêmement
difficile
dès 50° très exposé faces ou couloirs très raides, aucune possibilité de repos au cours de la descente longs, succession de tronçons très raides, descente par des dérapages et des sauts uniquement longs, succession de tronçons très raides, descente par des dérapages et des sauts uniquement
EX
Extraordinairement
difficile
dès 55° extrêmement exposé pentes et couloirs extrêmes rappels parfois nécessaires pour franchir certains passages Eiger (face Nord-Est).
Critères auxiliaires : Orientation difficile tant à la montée qu’à la descente, itinéraire difficilement reconnaissable; difficile, voire impossible de se rattraper si l’on s’est trompé d’itinéraire.

1. L’évaluation globale (degré de difficulté) d’une course correspond à la valeur maximale des critères principaux.
2. Lorsqu’un critère auxiliaire entre en ligne de compte, le degré de difficulté augmente d’un tiers de degré (p.ex. de PD+ à AD-).
3. Les indications moins (-) et plus (+) servent à affiner l’échelle.
4. L’évaluation de la difficulté suppose de bonnes conditions d’enneigement, de météo et de visibilité.
5. L’évaluation globale concerne uniquement la partie de la randonnée qui se fait à ski. Les degrés de difficulté technique sont indiqués séparément dans l’entête de la description (échelle UIAA pour l’escalade; description pour les passages à pied).